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rue Pierre Jean Grosley

Dans cette rue, l'esprit du Siècle des Lumières perdure. Une fresque dépeint deux humanistes : Robert Badinter, fervent défenseur de la justice contemporaine, et Pierre Jean Grosley, avocat et sociologue précurseur du siècle des Lumières. Cette fresque, lien entre passé et présent, incarne l'essence même de l'engagement humaniste qui transcende les époques.

L’énigme

un enlèvement suspect

En janvier 1976, un enfant est enlevé avec une demande de rançon de 1 million de francs. L'échange doit avoir lieu devant un restaurant Aubois et la voiture de Patrick Henry y est repérée. Cependant, il nie toute implication et réclame même la peine de mort pour le criminel. Plus tard, l'enfant est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel louée par Patrick Henry.

Les Maîtres

Badinter et Bocquillon

Personne ne veut défendre l'assassin du petit garçon de la mort. Tout le monde soutient la peine capitale. Maître Bocquillon est le seul à tenter d'éviter cette sanction à Patrick Henry. Il fait appel à Maître Robert Badinter, persuadé que la peine de mort n'a plus sa raison d'être, et qu'il faut faire de ce procès une lutte contre cette sentence.

Deux avocats

seuls contre tous

Le ministre de l'Intérieur avait vivement soutenu la peine de mort en déclarant : "J'aurais voté en faveur de la peine de mort." Devant le palais de Justice de Troyes, la foule criait furieusement : "À mort Patrick Henry !" L'opinion publique excluait toute réhabilitation. Patrick Henry lui-même avait affirmé que l'agresseur de l'enfant méritait la peine de mort.

Le verdict

d'un jugement sous tension

En janvier 1977, Robert Badinter réitère son plaidoyer. Il dénonce la brutalité des exécutions et rappelle que tuer ne préviendrait pas d'autres crimes : "Si vous le coupez en deux, ça ne dissuadera rien ni personne." Le verdict est surprenant : Patrick Henry est reconnu coupable, mais il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, pas à la peine de mort.